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INKTOBER 2018 : UN BONBON OU UN SORT !



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L’automne est là, il est installé, et nous commençons très bientôt le mois d’Octobre, un mois que j’affectionne tout particulièrement pour son ambiance, ses couleurs et Halloween, mais surtout pour un challenge artistique qui prend place tout au long des 31 jours composant cette période de l’année.
Voilà un certain temps que j’y pense, que j’avais envie de me lancer dans le challenge du Inktober. Après avoir suivi maintes et maintes artistes tenant une cadence infernale d’un dessin par jour sur un thème précis, moi aussi j’ai eu l'envie de m’essayer à cet exercice, que je trouve ma foi, stimulant.

Avant de rentrer dans le vif du sujet je vais vous présenter ce qu’est ce challenge pour ceux qui ne sauraient pas. Le Inktober est un challenge créé par un certain Jake Parker, un illustrateur et dessinateur de comics aux Etats-Unis, en 2009. Le principe de ce challenge est que sur une base de 31 dessins étalés du 1er au 31 Octobre, les artistes puissent éprouver leur créativité et leur productivité sur des thèmes donnés chaque jours. On peut faire des créations très précises, comme des croquis, tout dépend de son inspiration, de son temps, de ses capacités, de son style. Mais le tout c’est de produire quelque chose. On ne gagne rien, on ne reçoit rien, ou alors juste la joie de lire quelques commentaires et critiques constructives lorsqu’on le poste sur les réseaux. Et puis c’est sympa de voir comment les gens interprètent un mot, une idée. On peut se retrouver avec de bonnes surprises.

Alors voilà, en cette année 2018, je souhaite me lancer dans la folle aventure du Inktober ! Surtout que cette année les thèmes ( mais les autres années aussi ) sont très inspirants… sauf peut-être deux ou trois où je sèche un petit peu.
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Je me permets donc une petite traduction de tous les termes, pour les non-anglophones. Pour ceux plus doués que moi en anglais qui veulent proposer une meilleure traduction des mots, n’hésitez pas à m’envoyer un hibou, juste à droite de l’article.

1. Toxique
2. Tranquille
3. Rôti
4. Incantation
5. Poulet
6. Baver
7. Exténué
8. Etoile
9. Précieux
10. Ecoulement
11. Féroce
12. Baleine
13. Protège
14. Pendule/Heure
15. Faible
16. Anguleux/Osseux
17. Gonflé
18. Bouteille
19. Roussi
20. Fragile
21. Egout
22. Coûteux
23. Boueux/Vaseux
24. Trancher/Hacher
25. Epineux
26. Elastique
27. Tonnerre
28. Cadeau
29. Double/Sosie
30. Choc/Secousse
31. Tranche

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Personnellement, je fais le choix de ne pas tricher, enfin du moins je l’espère. C’est-à-dire que si je n’ai pas le temps de faire un dessin, tant pis, je ne le fais pas. Je vais travailler au jour le jour. Toutefois, j’ai tout de même fait un petit programme d’idées pour ne pas partir de rien, étant donné que j’ai cours à l'Université et un travail à côté du Blog, je risque de ne pas avoir toujours le temps de réfléchir pendant des heures à ce que je souhaite faire.

Sinon en plus de cela j’ai composé un tableau Pinterest afin d’avoir des références et des inspirations de bases. Je vous partage donc celui-ci un peu plus bas.

Outre de vous proposer une traduction, un tableau d’inspiration Pinterest, je me suis dit que cela serait plutôt sympa si nous avions une bannière discrète à mettre sur nos sites respectifs, afin de savoir qui participe à l’Inktober, qui le suit tout simplement, s’y intéresse, afin de pouvoir échanger, discuter sur celui-ci.


Je pense aussi essayer de faire un article toutes les semaines, avec les dessins fait tout au long de celle-ci, mais si vous ne souhaitez pas attendre les explications de l’envers du décor, vous pourrez me suivre au jour le jour sur mon compte Instagram !

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N’hésitez pas à partager vos idées !
Fais-tu le Inktober ?
Connaissais-tu ce Challenge ?

Le site Officiel : https://inktober.com/
Mon tableau Pinterest : https://pin.it/ox2cgzzokojqdm

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QU'EST-CE QUE LA DYSLEXIE ?



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J’avais envie de vous parler d’un petit handicap qui me touche depuis mon plus jeune âge. Rien de grave, rien de physique, rien de visible. Mais cela reste tout de même un handicap, et un handicap qui m’a valu de nombreuses moqueries, et des efforts fréquents et trop souvent fatiguant pour des tâches trop souvent dites simples. Je vais vous parler de la « dyslexie », de ce que c’est, de comment je l’ai vécu, comment je le vis, et surtout de l’impact que ça a lorsqu’on aime se lover entre les pages d’un livre et qu’on apprécie faire couler l’encre pour raconter des histoires autrement qu’en image.

Bien souvent, et malheureusement, les gens connaissent peu ou mal les troubles de la dyslexie, c’est pourquoi on voit souvent des parents, ou même des personnes s’autodiagnostiquer, et donc diffuser des informations incorrectes. Avant d’affubler votre enfant de l’étiquette de « dyslexique », ou même vous, je ne peux que vous conseiller d’aller consulter un professionnel. La dyslexie est peut-être invisible, mais cela reste un handicap, et tout handicap n’est pas un jeu, ni une joie.

Mais alors, qu’est-ce donc que la dyslexie ?
La dyslexie est un trouble spécifique de la lecture. Il s’agit également d’un trouble persistant de l’acquisition du langage écrit caractérisé par de grandes difficultés dans l’apprentissage et dans l’automatisation des mécanismes nécessaires à la maîtrise de l’écrit (lecture, écriture, orthographe… ).
Les troubles se distinguent de simples retards d’acquisitions, d’un retard mental ou même des problèmes auditif ou visuel. Ce sont des troubles qui persistent dans le temps. La dyslexie est un trouble neurologique.

Je pourrais vous faire un argumentaire bien plus long et scientifique, mais il existe de nombreux articles de recherche à ce sujet bien plus clairs que ce que je pourrais faire. De plus, ce handicap est en étude perpétuelle car il reste très mal connu et explicable, les raisons de son apparition différent d’un individu à un autre, et les symptômes différent également.

Le plus clair du temps on ne se rend vraiment compte de ce handicap que vers le CE2, quand il y a un retard de 2 ans minimum avec l’apprentissage de l’écrit et de la lecture. Mais cela peut être plus tôt, comme plus tard, cela dépend de la prise en charge et des personnes. Pour ma part ça a été pressenti assez tôt, et j’y étais prédisposée étant donné que mon père l’est, et cela s’est vu rapidement lorsque j’ai dû apprendre à écrire mon propre prénom en maternelle, qui est complexe, pour finalement se confirmer au CP lors de l’apprentissage du français. En CE1 j’ai été diagnostiquée dyslexique.
Chez moi les troubles se manifestaient et se manifestent encore de cette façon : difficulté de la reconnaissance des lettres, inversions, déformations, omissions, etc…, difficulté au décodage des phonèmes ( donc des sons ) et associations de ceux-ci, difficulté à la lecture, difficulté à l’écriture, difficulté à la concentration. Enfin, toutes les cases à cocher pour dire qu’une personne est dyslexique.

Toutefois mon cas n’est pas un des plus grave qu’on puisse rencontrer, ce n’est absolument pas une fatalité, mais c’est vrai que ça m’a valu quelques moqueries étant plus jeune, car les autres enfants pensaient que j’avais un problème mental grave, et que je ne pourrais jamais réussir à rien à cause de ça. Un extrême un peu violent à encaisser, surtout quand on est haut comme trois pommes, et qu’effectivement on se rend compte qu’on n’avance pas aussi vite que les autres sur certaines choses… Et que cependant on avance bien trop vite sur d’autres, ce qui, là, provoque des jalousies et des questions un peu gênantes. Mais ceci est un autre sujet qu’on abordera un autre jour.

Je n’ai réussi à lire correctement qu’en CM1, grâce à des séances chez des orthophonistes qui me permettait régulièrement de me remettre plus ou moins à niveau pour mon âge. Mais ce qui m’a le plus aidé dans tout ça, c’est le fait que j’étais déjà une grande amoureuse des mots, des livres, de la création d’univers, de l’écriture. Je rencontrais une multitude de synonymes et d’antonymes ce qui m’a permis de garder la tête hors de l’eau en classe quand il fallait s’exprimer, et surtout cacher mon handicap que j’avais vite fait de détester car me mettant à part des autres enfants, plus que de raison.
Ça a été un obstacle assez conséquent dans ma scolarité, surtout que j’avais des enseignants qui ne comprenaient pas bien pourquoi je pouvais lire déjà des classiques, apprécier autant les livres, écrire des petites histoires, parler ma foi, plus que correctement, et être incapable de lire à l’oral et d’écrire de façon plus que chaotique. De plus, à côté de ça dans les autres matières j’avais des résultats plus qu’excellents. On m’a donc souvent taxé de menteuse ou d’affabulatrice voulant se faire plaindre.
Ça a été des moments compliqués, des combats assez rudes, mais heureusement pour moi, tous les adultes n’étaient pas malveillants vis-à-vis de ça, et c’est probablement grâce à ces adultes que je n’ai pas baissé les bras et que j’ai continué durement mes efforts et mes passions pour arriver à un résultat correct.

J’ai vraiment accepté mon handicap assez tardivement, j’essayais de toujours le cacher, de ne pas vraiment le montrer et l’énoncer par peur d’être différente des autres et de subir de nouvelles moqueries ou des apitoiements inutiles. Mais faire cela est particulièrement fatiguant pour un dyslexique, qui doit redoubler d’effort pour se fondre dans la foule.
Peu à peu mes efforts ont vite attaqué mes ressources mentales, et j’ai, pour passer le BAC, dû accepter de faire les démarches pour obtenir des aides mises en place pour les personnes dans mon cas.
Les dyslexiques, dû à notre handicap, développe assez souvent un cheminement de pensé différent des autres car une partie de notre cerveau est dite « inefficace », mais ça ne fait pas de nous des personnes plus stupides qu’une autre. C’est pourquoi nous pouvons être plus longs à la compréhension des consignes écrites et à leur application. Nos stratégies d’expositions demandent plus de temps afin que les autres puissent nous comprendre, donc par définition nous sommes bien plus lents que la moyenne.
C’est donc à partir de la Première que j’ai entrepris de demander un Tier Temps, un dispositif qui demande quelques humiliations, du moins c’est comme ça que j’ai dû le vivre. Afin de demander cette aide aux examens, j'ai dû passer un test de QI, où j’ai été particulièrement réticente, et qui a failli me porter préjudice. Ensuite j’ai dû passer face à un jury de personnes qui n’y connaissaient rien aux problématiques de mon handicap, mais qui étaient tout de même là pour juger si oui ou non j’étais éligible à cette aide. Heureusement pour moi je ne me suis pas laissée faire, et j’ai pu bénéficier du Tier Temps et passer mon BAC, presque tranquillement.
Depuis je vis bien ma petite particularité. Je dois bien faire avec, même si l’Université ne reconnait pas vraiment ce handicap et ne propose pas une aide correcte pour celui-ci. Elle fait partie de moi, et je fais avec ce qu’on me donne et surtout avec tous les outils qui existent pour minimiser les dégâts. Je n'hésite pas une seconde à utiliser un correcteur orthographique, un dictionnaire, un bescherelle ou un site pour les conjugaisons.

Quand on est passionné de lecture et d’écriture, il ne faut pas se stopper à cause de ça. Ce n’est qu’un souci minime si on aime vraiment former de jolies phrases. Cela ne retirera jamais rien à votre talent. Il ne faut pas non plus écouter les autres qui ne vivent pas le handicap et qui peuvent prendre en pitié, et sans penser à mal nous rabaisser. Si j’avais écouté tout ce qu’on m’avait dit je n’aurais jamais lu autant de livre, parce que je ne peux soi-disant pas, je n’aurais jamais écrit autant d’histoire, parce que je ne peux soi-disant pas, je n’aurais jamais appris autant de langues, parce que je ne peux soi-disant pas.

En réalité, on peut toujours.

Si on aime, on trouve toujours des solutions pour que cela ne soit jamais une corvée, ou une mise en situation désagréable.
J’avais de grosses, grosses difficultés, mon orthophoniste m’avait demandé de choisir un livre à lire pour m’entrainer, j’ai choisi « Harry Potter à l’Ecole des Sorciers », c’était gros et long. Elle pensait que j’allais abandonner, mais même si cela m’a pris un an pour le lire au complet, je l’ai lu. Et le second aussi, puis le troisième, puis tous les autres, puis plein d’autres gros livres, plein d’autres livres plus complexes.
La dyslexie est un handicap invisible, c’est un travail de tous les jours, un exercice de tous les jours, des efforts constent, mais cela ne doit pas être une fatalité. Même si on ne vous croit pas, qu’on vous rabaisse, qu’on vous prend en pitié.

Voilà, j’espère que cet article en a aidé, et éclairé certains !

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Saviez-vous ce qu’était la dyslexie ?
Avez-vous des astuces pour ne plus faire de fautes récurentes ?

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BUJO SEPTEMBRE 2018 | PAYSAGE STELLAIRE





Le Bullet Journal, ou Bujo pour les intimes, voilà un objet d’organisation qui m’a conquis. J’utilise ce petit carnet, où quasi toute ma vie s’y trouve, depuis maintenant, je peux le dire, quelques années, avec quelques pauses cependant.
Pour ceux ne connaissant pas ce petit outil bien pratique, loin de nos écrans, loin de nos applications super intelligentes, c’est un concept pensé par un américain, Ryder Carroll, un designer new-yorkais pour nous ramener à l’essentiel, au réel, loin du virtuel où on se perd outrancièrement facilement.

Maintenant que le mois de Septembre pointe le bout de son nez, que j’ai repris mon blog, que la rentrée universitaire est là, et après deux mois sans l’avoir vraiment touché, je reprend ce petit bijou bien utile. J’admet que ces deux mois sans y toucher, parce que n’ayant pas la force, ni le temps, ni vraiment l’envie, ont été assez chaotiques. Personnellement j’ai besoin d’une organisation stricte, sinon il est possible que je déprime facilement et je deviens complètement improductive.

Alors voici mon organisation pour Septembre, mais je peux déjà vous dire qu’il y aura très probablement des modifications d’ici le mois d’Octobre, car certaines choses ne me conviennent déjà pas !


On reprend les bonnes habitudes !


Etant une passionnée d’art, de dessin, de peinture, pour moi ce carnet qui me permet de m'organiser, est un parfait exutoire créatif, mais vous n’êtes pas obligé de faire la même chose si vous préférez la simplicité. J’ai personnellement toujours dessiné dans mes agendas, dans des carnets, dans mes cahiers, et bien ici je fais ça proprement, je prend du temps, je me pose, et surtout j’essaye des choses.

Ce mois de Septembre j’ai décidé de faire un thème spatial, avec des planètes, des étoiles et des nuages stellaires. Les dessins ne sont pas très compliqués, mais avec de la couleur cela fait son petit effet. L’aquarelle a tendance à déformer ce papier qui n’est pas du tout fait pour ça car trop fin, mais personnellement cela m’importe peu.



Derrière la page de garde de ce mois-ci on trouve en premier un calendrier tout ce qu’il y a de plus simple. Celui-ci me permet de me repérer plus facilement dans le temps, et surtout de noter les choses importantes, les RDV, les deadline, etc… Le code couleur n’est pas vraiment défini, mais pour moi il a du sens. Je pense que pour la prochaine fois je me ferai tout de même un petit rappel, histoire de minimiser les couleurs.

Juste à côté on retrouve une toute petite page wishlist. Comme cela ne prend pas beaucoup de place, je n’ai pas trouvé utile de laisser une page entière, et ça me permet d’avoir une vue quasi complète sur trois pages.


La troisième page est celle des trackers. Je peux paraitre un peu excessive dans leur nombre, mais le fait de détailler ce que je dois faire et ce que j’aimerais faire dans une journée me motive beaucoup. Et comme dit plus haut, j’ai besoin d’une organisation particulièrement stricte pour ne pas me retrouver à rester dans mon lit à ne rien faire.





Ensuite on retrouve une page qui me permet de tenir mes comptes, c’est tout. Rien de bien compliqué, ça me permet juste de savoir ce que j’ai encore, et à organiser mes dépenses. On y retrouve la date de la dépense, quel est le type de la dépense, le coût de la dépense, puis mon reste total.

Juste à côté on retrouve une autre page particulièrement simple qui est celle des notes. Ici il y a un peu de tout. Pour le moment des idées d’articles pour le blog, des idées de dessins, puis des idées tout court. Je pense que d’ici le mois d’Octobre je vais organiser un peu autrement cette partie, car c’est assez chaotique. Je vais déjà faire une page dédiée pour le blog, comme ça cette page ne sera pas surchargée, et comme je reprends sérieusement le blogging, il faut que je sois un minimum organisée là aussi.




On arrive enfin aux daily, là où je note tout ce que je dois faire dans une journée, et essayer de m’y tenir. Je mets des tâches simples à faire en cinq minutes, puis des tâches plus complexes. Quand je vois des choses cochées, ça me motive beaucoup à faire les suivantes.
Ensuite vous pourrez observer deux petites cases au-dessus des jours de la semaine, c’est pour ne pas oublier de me laver les dents, comme les enfants. Puis sur la partie gauche des jours, vous avez des lignes, et au bout d’un moment avec des nombres. Ça, c’est pour voir combien de temps je dors, et si je dors convenablement. Ça me permet de voir à quelle heure je devrais me coucher… Mais je n’y fais toujours pas attention et on peut voir que mes nuits ne durent pas forcèment beaucoup dans le temps.




Vous voyez, rien de bien compliqué pour les deux premiers jours du mois, puis à partir de la semaine du 3 septembre, j’ai un autre format pour les daily, un tout petit peu différent, où comme pour la wishlist, on se retrouve avec un morceau de page au milieu de la semaine, où il y a une petite case pour les goals, ce que j’aimerais faire, et la To-Do list générale que je dois incorporer dans mes daily à un moment, donc, les choses que je dois faire.


Voilà, c’est tout pour le Bujo du mois de Septembre, j’espère que cet article t’a inspiré pour peut-être ta prochaine organisation, ton prochain design.


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Est-ce que tu utilises le Bullet Journal ?
Comment t'organises-tu ?
As-tu un thème à me proposer pour Octobre ?
N’hésites pas à me montrer ton Bujo !

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OBSERVER.


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J’ai toujours fait plus attention à l’environnement qui m’entoure que ces gens qui passent trop vite d’un trottoir à un autre. Fascinée, attirée, j’ai toujours tout décortiqué, scanné, regardé. J’ai toujours observé les choses mobiles, les choses immobiles. J’ai toujours fixé les détails que personne ne remarque, les détails qui semblent insignifiants pour le monde commun. Vous savez, ces petits quelques choses qui font que ces quelques choses semblent vivants, ces petits quelques choses qui racontent mille histoires, ces petits quelques choses qui font qu’on fronce les sourcils ou qu’on sourit.

Alors j’ai trop souvent perdu mon temps, assise sur un banc, au milieu d’un trottoir, au bord d’une fenêtre, les bras ballants, la face trop neutre, les yeux grands ouverts, à regarder ces petits quelques choses qui n’importent personne.

Ce sont des couleurs, des formes, des volumes, des écrits, des mouvements, des souffles, des odeurs, des sensations, des TOC, des TIC. Ce sont des choses faciles, fragiles et complexes à la fois. Ce sont ces petits détails du quotidien, trop souvent oubliés, hasardeux ou mesurés.

J’ai souvent le regard qui observe à travers les vitres, alors que je suis assise dans les transports en commun. Je regarde les gens qui rentrent, les gens qui sortent. Je regard l’animal craintif au loin, un chat ou un oiseau, et puis je m’agace de l’enfant qui pleure non loin de moi. Il a perdu sa sucette, maman est sur son téléphone et ne voit rien. Elle s’énerve juste contre son gosse sans vraiment essayer de le comprendre. Alors souvent je me lève, je m’avance, puis je ramasse l’objet perdu, et l’enfant ne pleur plus. Ça repose mes oreilles, enfin. La maman n’a toujours rien vu, trop occupée avec son écran. Personne n’a rien vu, parce que regardant le sol gris et sale du bus, du tram ou du métro.

Souvent j’oublie que je marche parce que je suis la trajectoire d'un avion, d'un animal, d'un oiseau du regard. Il a de jolies plumes celui-ci et sa patte semble brisée. Puis d’un coup je suis juste devant la porte de chez moi, si vite, déjà.

Au milieu d’une soirée, je suis trop timide toute seule, j’ai du mal à aller vers les gens. Et puis je préfère regarder les autres s’amuser, je n’ai pas toujours très envie de me mêler aux discussions. Je trouve ça bien plus passionnant d’inventer des histoires aux individus juste grâce à leurs postures, à leurs mimiques, à leurs habits.

Je me souviens que quelquefois je me posais avec ma meilleure amie, à un banc proche d’un rond-point, on attendait je ne sais plus trop quoi, puis on regardait les voitures passées. Et puis dans ces voitures il y avait des gens seuls, ou accompagnés. On leur inventait toute une vie. Un prénom, un nom, un métier, une passion, une colère. Tout ça grâce à une maigre observation de leur visage et de leur voiture.

Alors j’ai toujours aimé les détails, regarder les petits quelques choses. Les petits quelques choses que personne ne voit. Les petits univers que personne ne voit. Sauf moi.

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Est-ce que ton regard se perd souvent ?
Fais-tu attention aux détails du quotidien ?
Aimes-tu inventer des histoires à ce qui t'entoure?


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ÉCRIRE.


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J’aime écrire. J’ai toujours aimé écrire. Sur les coins d'une feuille, entre les pages d’un vieux carnet à perdre, d’un carnet tout beau à conserver, sur un clavier, sur mes mains, mes bras. Un peu partout. Souvent j’oublie les écrits. Souvent ils ne sont pas faits pour être lus. Parfois j’écris pour les autres, pour des blogs. J’ai tenu longtemps des blogs. D’ailleurs en voici un nouveau. Un énième, et j’espère toujours que ça soit le bon, celui où je me sente parfaitement bien. Cela fait longtemps que je traîne sur la toile, de petit coin à moi en petit coin à moi, ou à d’autres, en partagé parfois. Et pourtant, bien que le temps passe, j’ai toujours ce malaise d’écrire pour être lue. Un sentiment de ne jamais être assez légitime, d’être ridicule à m’exposer de la sorte. Il y a une multitude de personnes qui font ça bien mieux que moi.

J’ai trop souvent oublié d’écrire. Avant c'était quotidien, tous les jours quelques mots, quelques phrases. J’ai toujours aimé jouer des mots, ils ont une force belle, cruelle, terrible et si douce à la fois. C’est sûrement pour ça que je suis si à cheval sur ceux-ci, que j’aime les prendre comme ils ont été pensés. Peut-être que d’ailleurs je suis trop rigide avec eux, que je ne suis pas assez souple, que je me fige trop avec ceux-ci, voulant sûrement les garder pour moi. J’aime les prendre pour ceux qu’ils sont, ce pourquoi ils ont été faits. Je déteste qu’on les déforme, mais j’adore qu’on les invente.
Pourtant je ne suis pas irréprochable non plus avec eux, souvent je les blesse à coup d’orthographe approximative ou de prononciation hasardeuse. Parait-il que dans un couple rien n’est jamais parfait, il est vrai, alors je fais de mon mieux.

Petit à petit, j’ai oublié comment on faisait pour s’exprimer. J’ai oublié comment m’exprimer. J’ai essayé de me conformer aux lois du vocable quotidien, et j’ai oublié d’écrire. J’ai oublié comment on agençait joliment les mots, pour faire de mirobolantes phrases composant en un paragraphe une merveilleuse symphonie aux voix délicieuses.

Alors ça me manque. Ça me démange. Les articulations de mes doigts, les jonctions de mes phalanges sont rouillées, ne savent plus vraiment comment se plier pour tenir un stylo afin de former des lettres à la graphie souvent imprécise, mais profondément sincère.

Maintenant je reprend le temps, je l’attrape, je m’y attache et j’arrête de le regarder fuir. Je vais recommencer.

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Est-ce que tu aimes écrire ?
As-tu déjà arrêté une passion que tu aimais plus que tout au monde ?


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